Vendredi : Aprés avoir fait tous mes bagages et tous rassemblé ( et j'ai rien oublié !! Trop fier de moi ) entre 12h et 13h, je suis parti direction plein est. Une petite pluie m'a accompagné jusqu'en Dordogne ce qui m'a fait dérivé un peu de mon road book prévu ... mais aprés Sarlat j'ai pris la route prévue. Sur les 1ers kilomètres, j'étais hyper stressé, je savais pas si ma bécane allait marcher correctement et j'attendais la panne qui m'aurait fait pété les plombs ... mais tout marchait nickel. :°) Aprés qqs routes gravilloneuses je suis arrivé vers 19h30 à Fridefont, sans problème. Là je retrouve Jean Michel et Jean Noël qui sont là depuis 15h00 et Rickorn. Vers 21h00 ( ? ) voilà Eric D et Rémy et vers 21h30 ( ? ) Fred et Matt. Tous le monde a bien roulé ... et aprés rangement des bécanes dans la grange on entame l'apéro ! :°) Fred a ramené du rhum et une Leffe, Jean Noël une bouteille de zuzu, Matt du 51 et Jean Mi un pack de 26 ... le week end s'annonce bien ! :°) Ensuite nous passons à table ..... enfin, du moins on s'installe à table et on continue l'apéro servi par une jeune serveuse. Jean Mi commence direct à la chauffer ( vieux pervert ) et Matt qd à lui prépare son coup pour plus tard ! ;°) A la fin de l'apéro, David arrive, trempé. On lui met un couvert et on commence à manger. Au menu, salade puis ragout de veau ( selon moi ) et enfin aligot ( spécialité du coin ). Moi : " c'est quoi ? ", Josette ( notre hôtesse ) : " ça ressemble au pota " ( ou pato, ou pola, ou lapo, ou fago, ou je ne sais quoi ... bref, un truc inconnu pour un bordelais élevé au magret ). En fait, ça ressemble à de la purée avec du fromage et du vin blanc ... un truc bien lourd qu'elle nous sert copieusement. Perso j'en bouffe la moitié ... c'est plutôt lourd et pas terrible selon moi ( mal cuisiné ? ) alors que Matt bouffe par politesse les 3 kg qu'elle lui a servi ! :°o Comme on est passé à table trés tard, on finit les seuls dans la salle de repas ( environ minuit ). Et l'ambiance est tellement bonne qu'on fait un foin pas possible, empêchant de dormir les gens à l'étage. Aprés s'être fait rappelés à l'ordre 1 ou 2 fois par Josette, on monte dans le dortoir. La pièce que nous avons tout le we pour nous tout seuls ( y'a pas eu de randonneuses suédoises :°( ) est une pièce de 30-40 m² avec une table, une cuisinière, un poele, et des lits superposés avec une mezzanine ( 16 places ). Pendant qu'on boit la Leffe, Marie ( la serveuse ) nous rejoint. Vers 1h30-2h00 les derniers vont se coucher et Marie repart dans sa piaule. La nuit, le sommeil est difficile à trouver ... Jean No a fait le V-Twin toute la nuit, du coup impossible de s'endormir, j'ai dû mettre 1h et ensuite je me suis réveillé plusieurs fois avec à chaque fois du mal pour me rendormir. Le lendemain matin, je suis réveillé vers 8h15 par les autres. {°| La douche est libre, je prends ma serviette et ma trousse de toilette et je sors dehors. Brrr. Je rentre dans la douche, accroche mes affaires, enlève mon T-shirt ... puis j'inspecte les lieux et commence à réfléchir ... hum ... " Ce soir il fera sûrement 15 degrés de plus ". Allez hop, je sors de la douche et je vais m'habiller. :°) Ensuite on va déjeuner, Josette nous sert les trucs habituels : café, chocolat, thé, pain, confitures maison, céréales ... et lait caillé. Impressionné encore je suis à voir tout ce que peux engloutir Matt ! Vers 10h15 nous partons enfin pour rejoindre Luc et Yann. RDV est pris à midi à Cordes, un bled/rond point à côté du Puy. " Vu l'heure et la distance, c'est clair, on sera en retard ". Premier roulage en groupe, et Jean Mi part devant avec un rythme plutôt soutenu, Fred ferme la marche et moi je suis avant dernier. On observe tous 2 les trajectoires de David qui ne sont pas terribles et on lui fera la remarque lors de l'arrêt sous le viaduc de Garabit. A partir de là on attaque la Margeride et Fred passe devant. Moi je suis tjs derrière ... et comme la route se fait de plus en plus viroleuse je commence à doubler avec Jean Mi pour rattraper le groupe de tête. Je crois ( j'ai la mémoire qui flanche, c'est grave ) que je vais rester un peu derrière Fred ou Matt, mais Fred ne se décide pas à bourrer et la route devient vraiment trés sympa alors je tombe 1 rapport et je soude la poignée. Là Fred réagit au 1/4 de tour et me suit. La route qui suit est d'abord un peu chaotique et aux freinages ma fourche arrive en butée ( vidange recente à la 15W, je vais en rajouter ), ensuite la route devient plus roulante alors je mets du gros gaz, et puis enfin elle s'élargit et devient un vrai billard avec des grandes courbes abordées à fond de 4 ( 140-150 ). C'est là que j'aimerais une TRX avec 30ch de plus. On arrive dans un bled et je m'arrête pour attendre les autres. A ma grande surprise, Matt ne met pas longtemps à arriver. Là on va passer un ptit moment au bord de la route : pipi, telephone à Luc, blablablablablabla. On est à qqs km du point de RDV et évidemment en retard ( 1/2h ). Pour y aller la route se fait plus droite, je fais une petite pointe à 180 aidé par une descente. ;°) 12h30 on retrouve Luc et Yann. Aprés avoir fait un rapide road book à travers le velay puis les cévennes ( Ardèche ) on part au Puy faire qqs courses pour le picnic. Merci à Fred pour nous avoir offert le pic nic à moi et à Jean Mi. En attendant que les autres fassent les courses, on se fait acoster par un vieux qui commence à nous poser des question sur notre groupe et notre destination. Evidemment il hallucine qd on lui dit qu'on se connait par internet ( on va ptet passer à zone interdite un de ces 4 ), internet pour les vieux c'est de la science fiction. Les autres reviennent et Fred passe devant pour nous trouver un ptit coin sympa pour le pic nic. Il se trompe de route et au lieu de faire demi tour commence à monter dans un champ suivi par Yann. " Mais keski font ??! ". Eric D le suis, manque de poser sa B12 et la rattrape avec un joli coup de rupteur. Derrière je pars un peu trop sur les chapeaux de roue et je fais un ptit burn ( c'est Rickorn qui devait être content ). Aprés avoir tenté un béquillage à l'entrée du champ ( trop en pente, sol trop meuble ) je monte en haut où c'est plus plat et je me calle contre une botte de paille ... laquelle j'ai pris soin de creuser pour laisser la place au rétro que j'ai replié au max. On s'installe en haut du champs à l'ombre et je n'hésite pas, suivi par Fred, à enlever les cuirs. Les mouches nous embètent un peu mais partent rapidement ( avec les odeurs ? ;°) Le pic nic est trés sympa et au moment de repartir tous le monde se demande s'il va arriver sans encombre en bas du champs. Pas de prbm, Jean Mi redescend même sa VFR de 240kg tout seul. Nous partons ensuite pour la suite de notre road book qui nous amène sur le Mt Gerbier de Jonc en Ardèche. Pour y aller pas mal de petites routes et la plupart gravillonées. :°( Arrêt photo de groupe pour TED. On croise bcp de motos dont un groupe d'une 15aine avec des motos diverses et variées. A partir de là la route est plus roulante, Fred part devant suivi par Matt Jean Mi et moi. On entre dans une forêt et les virolos se font plus propres. Je double Jean Mi pour suivre les 2 méditerrannéens. Là le rythme s'accélère drolement car la route devient fantastique ! Aprés qqs virages Jean Mi n'est plus dans le rétro. A ce moment là je suis carrement bluffé par les performances de Matt ... il suit Fred sans trop de prbm alors que ce dernier roule déjà fort. Parfois Fred nous fait des dépassements un peu limite ( pour mieux nous semer ;°) et il ouvre des virages sans visibilité à trés forte allure ( sur le moment j'ai pas trouvé ça dangeureux et je voulais même passer devant, mais en y repensant à tête reposée ... ). A un moment alors qu'on ralentit à cause d'un croisement (?) Matt me laisse passer. Là je vais suivre Fred qui decidemment ne veut pas se laisser doubler ;°) donc je m'amuse un peu en sortant mes fesses et mon genoux ... et dans un gauche à 80-90, alors que je sors mon genoux un peu plus que d'habitude, ce fouttu slider rape enfin le sol. Je m'attendais à entendre un grand bruit et à avoir le genoux emporté vers l'arrière, mais pas du tout c'est trés doux et on a l'impression de raper du beurre. Aprés ça je ne vais pas trop retenter le coup car on est qd même sur route ouverte, pis sur ce genre de tracé trés sinueux ça n'a rien de trés facile. On arrive vite dans un bled qui marque la fin de cette route superbe. On attend les autres. Blablablablablablablablablabla ..... et on repart, Fred avec la VFR et Jean Mi en SV. Prise en main trés rapide pour Fred qui la met sur l'angle facilement dés les 1ers tours de roue. Dans les bouts droits, je le vois tester les reprises ... oula, que je suis à la ramasse moi avec ma GSE ! ;°) On arrive enfin à la nationale vers Aubenas. A ce moment là on est vraiment loin du gîte. La veille je disais aux autres devant la carte : " pour avoir le beau temps il faudrait aller en Ardèche .... mais ça fait qd même un peu loin ! ". ;°) Donc on prend cette nationale ( N102 ) pour remonter sur Pradelles. Là j'étais devant et j'ai attendu les autres tous le long qui étaient en général coinçés derrière une caravane ou une bagnole. Ensuite Fred est passé devant et la suite vous la connaissez, alors qu'on arsouillait gentillement devant sur une petite route un peu bosselée, Luc fait du hors piste et abime sa SV. Le reste de la route jusqu'au gîte n'a rien de sensasionnelle, à ce moment là on a tous envie d'arriver je crois, ce que nous faisons avec un bon rythme ... peut-être un peu élevé pour ceux derrière qui essaient de suivre. Au gîte, premier réflèxe : l'APERO ! :°) Hop, un ti punch pour moi. Et 2 pastis pour Jean Mi ( oui, alors qu'il était parti se mettre à table il est revenu en courant pour que je lui en serve un ptit 2ème vite fait ;°). A table, ben .... un ptit apéro bien sûr, ça fait tellement du bien aprés une tite ballade. ;°) Et hop ! Glou ! Au menu, lentilles vertes du Puy avec une espèce de grosse saucisse ( un truc du coin que je me dis sur le coup ). Comme la veille ça n'a rien de fantastique et là la saucisse, bien qu'apétissante d'apparence, l'est moins une fois en bouche. Bref, je vais en manger comme tous les autres mais vais surtout me nourrir de lentilles. La tarte en dessert n'est pas fantastique non plus, je l'ai trouvé un peu ... vieille. Bref, à l'heure qu'il est je sais que j'aurais mieux fait de sauter ce repas, Jean Mi aussi et ptet qqs autre. Perso je ne passe pas une nuit terrible : Jean No ronfle comme d'habitude, Marie et Matt discutent et rigolent, j'ai le ventre en vrac, Luc me baillonne ... etc ... j'ai dû dormir environ 3h. Le lendemain matin évidemment ça va pas fort, et qd les autres parlent de petite ballade tranquille je suis tout à fait partant. Au départ on devait faire un bout de route avec Matt et Fred mais ils en ont eu marre d'attendre alors ils sont parti comme des voleurs. Du coup j'improvise un road book avec Yann et nous voilà partis plein nord direction Massiac. Je roule doucement, un peu trop peut-être pour Jean Mi qui me colle au cul dans les parties sinueuses. On finit par s'arrêter devant une entrée de l'A75 pour Yann et Luc. On se dit au revoir et on les regarde partir en priant pour tout aille bien pour Luc. Puis nous continuons notre route sur Massiac. Là la route devient trés sympa avec de beaux virolos sur un beau bitume ... mais moi je suis tjs en ballade alors j'enroule tout ça en 5. A Massiac on cherche un supermarché mais ils sont tous fermés alors on s'échoue dans une pizzeria au coeur de la ville. Pour Jean Mi et moi : petite salade campagnarde. Et à vrai dire je me suis forcé à la manger. Merci à Jean Mi pour la salade ... au final je me suis fait invité 2 fois. A la sortie de la pizzeria Jean Mi me file 3 petites pillules homéopathiques à sucer ... hum, on va bien voir. Malgrés tout comme d'habitude dés que je monte sur ma bécane tout va mieux. Là on avait décidé ( enfin, j'avais décidé, les autres se foutant éperdument d'où je pouvais les emmener tant que c'était pas trop loin du gîte ;°) de se faire les volcans d'Auvergne. Donc on part plein est ver Murat/Allanche. Permière mission, trouver un coin tranquille pour faire le sieste. J'improvise, j'improvise, je suis les panneaux " lac du pêcheur " et au bout de plusieurs kms de chemin de foret ( non indiqués dans mon atlas routier ) on se retrouve au bord d'un lac/marais minable avec une bande de picolos qui font du bordel. Du coup, on remonte sur les bécanes et on s'enfonce dans la forêt ... et on finit par trouver un petit champ sympa. On s'installe, ça commence par téléphoner dans tous les sens ( grrr ) et finalement on discute, certains pionçent ( David, Jean No qui ronfle ), moi même je vais fermer les yeux qqs secondes. Aprés 1/2h 3/4h on repart. Moi ça va nettement mieux et je concocte un bon petit road book avec qqs cols. Et effectivement j'ai bien tracé le road book car perso j'ai trouvé la route superbe tout le long. On se serait cru dans les hautes alpes à + de 2000m d'altitude, là où y'a plus un arbre et des hauts sommets rocheux ..... sauf qu'on était à 1000m entourés de Puys qui culminaient à 1500m pour les plus hauts. ;°) Aprés descente de nos hauts plateaux tibetins, on attaque les gorges de la truyère. Là je vais commencer à m'énerver un ptit peu. Beh viou, j'ai été calme toute la journée pis mon ventre va mieux. Du coup, comme la route se met à tourner je vais arsouiller un peu, suivi par Rémy qui décidement a fait des progrets au cours du we. La route est bosselées mais tourne de plus en plus alors d'un coup je mets du gros gazzz et je pars m'arsouiller tout seul. Arrêt au pont de Tréboul. Photo de Jean No qui fait le " low rider " sur sa GSE. Je monte sur la VFR et découvre une moto pas si lourde que ça à l'arrêt ( la mienne est légère mais elle est tellement haute qu'à l'arrêt elle est aussi dure à déplacer ... pilote assis sur la moto ), la position de conduite est un tout petit plus sur l'avant que sur la mienne mais franchement c'est pas une position sport ( et c'est mieux ). Chacun monte sur la bécane de l'autre et on découvre que le pot de David a perdu sa vis. Il y a un grillage à côté alors Eric sort sa pince coupante d'électronique et j'attaque le grillage avec. Finalement j'arrive à en couper un bout mais la pince est morte. Je raccroche le pot de David qui tient bien et on repart. Plus que qqs dizaines de km avant le gîte et il est 19h30. Là la route est une petite départementale un peu bosselées avec des petits virages tout pitit tout mignon. Gros gaz jusqu'à Chaudes aigues. Pareil de Chaudes Aigues au gîte où je vais un peu me laisser aller avec des vitesses bien au delà des limites réglementaires ( manquait plus que je croise un radar entre 2 vaches ;°). A Fridefont ... bah, comme d'hab, apéro et re-apéro à table. Là je me jète sur la salade ... je ne vais manger que de ça, car le pounti aux pruneaux ( le truc vert sur les photos ) ne m'inspire pas trés confiance et j'ai de la route à faire le lendemain. Jean Mi à la fin du repas arrive à décrocher les digestif ... dur dur, la mère Josette elle offre pas comme ça ! Le soir ( le dernier ) on finit les bières avec Jean Mi, Rémy et Marie et ensuite je me prends un ptit coup de zuzu .... pour la route. Mouais ... hips ! Le lendemain matin, ouais j'ai dormi ( cool ) mais j'ai un peu mal au casque ( aïe la zuzu ). On déjeune et on se dit rapidement au revoir. Moi je repars avec Jean Mi et Jean No vers le sud tandis que les autres roulent ensemble jusqu'à St Flour. Pour nous la route est bonne, mais le moral est pas là alors je vais rester derrière Jean Noël jusqu'à Rodez ... sauf sur la fin où je me suis fait un ptit coup de speed. A Rodez Jean Mi me propose de descendre sur Castres passer la soirée chez lui mais je refuse, pour remettre l'invit à plus tard. J'ai bien fait car il a plu les jours suivants. Donc je rentre tout seul chez moi. Aprés Cahors alors que j'allais attaquer un super tronçon dont TFred m'avait parlé, la pluie fait son apparition et du coup je vais tirer un trait tout droit sur la carte. A Villeneuve sur lot, c'est l'orage. :°( Et j'ai qu'une peur, en bon gaulois, c'est que le ciel me tombe sur la tête. Car il tombe des éclairs un peu partout autour de moi et des motards foudroyés ça s'est vu. Du coup je fais un arrêt d'1/2h dans une station service avant de repartir, tjs sous la pluie mais avec moins d'éclairs. La route est longue jusqu'à l'autoroute. Mais là voilà, ma sauveuse. Grâce à elle je suis en à peine 1h aux portes de Bordeaux, et le beau temps est revenu. J'arrive chez moi vers 16h-16h30 ... tjs avec la boule à l'estomac que tout ça soit fini. Voilà, bravo à ceux qui ont tous lu ! Ce CR est vraiment trés long et comme c'est pas le 1er ça peut devenir lassant de lire tjs les mêmes choses. Heureusement elles sont racontées à chaque fois différemment et avec des points de vue différents. Olivier ( nostalgique )