Issu d’une famille de motard, j’étais prédestiné à le devenir un jour. Bien que tout le monde n’en fasse plus forcément, l’ambiance et l’entraide motard y règne toujours. C’est sûrement grâce à ça que j’ai pu obtenir ma première moto. Mais avant d’aller plus loin, une brève présentation sur moi s’impose.
Déjà tout petit je montais sur ma petite moto électrique que j’avais eu à Noël. Filer à toute vitesse dans le jardin était mon occupation préférée. Jusqu’au jour où mon voisin, à peine plus âgé est venu sympathiser avec sa petite piwi. L’envie de faire de la mécanique et de la moto était alors devenue un plaisir.
Les années ont passé et j’ai dû attendre mes 14 ans pour pouvoir passer mon BSR. J’ai alors pu récupérer l’ancien scooter de ma sœur pour me balader. Nous avons vite compris que la main d’œuvre était bien moins chère quand on bricolait nous-mêmes. Et puis quel bonheur de faire tourner une bécane après avoir passé le week-end dessus tout en étant noire des pieds à la tête. Un petit groupe d’amis s’est vite formé autour de cette même passion. Je ne pourrais pas vous donner le nombre de journées que nous avons passées à nous balader ou à bricoler dans un de nos garages.
Mais la majorité est vite arrivée et l’envie de passer aux plus grosses cylindrées a commencé à se faire sentir. Cependant, nous avons tous décidé de passer en priorité notre permis voiture, laissant au fond de nos garages, nos deux roues et tout le bordel qui va avec. C’est donc pour ma part en Twingo que je me balade. Le toit ouvrant et les fenêtres grandes ouvertes me permettent de prendre l’air, mais ce n’était pas suffisant.
C’est pourquoi je suis très vite passé au permis moto. C’était le cadeau de mes 19ans ! Et quelques mois plus tard, me voilà avec une case de plus de remplis sur mon joli papier rose. Seulement ce n’est pas le tout d’avoir le permis en poche, car sans moto, on ne va pas bien loin… J’ai beau avoir 20 ans, je ne suis qu’un étudiant parmi tant d’autre qui passait son BTS à la fin de l’année. Je n’ai donc pas pu récolter les fonds pour acheter une moto. Et de toute façon, mes parents m’obligeaient à finir mon année avant toute chose.
Mais samedi dernier, par une belle journée ensoleillée, j’ai reçu un petit coup de fil du tonton qui revenait de Normandie un cadeau dans le coffre. J’ai pu donc découvrir avec joie, une GSE 500 datant de 95.
Je me suis donc empressé de chercher sur internet pour en savoir un peu plus sur son cas et c’est sur votre site, plus que complet, que je suis tombé. Après en avoir fait un peu le tour j’en viens donc à me présenter.
Dormant dans une grange et au vu de son état, j’ai surement plus d’une bricole à faire dessus ; j’espère trouver toutes mes réponses ici. Sans quoi je sais maintenant ou poser mes questions ^^ Je vais d’ailleurs essayer de tenir un petit journal de bord, histoire de vous montrer l’évolution du projet.
Dans un premier temps, bien qu’elle tourne plutôt bien, quelques défauts sautent aux yeux. Et c’est dès ce week-end que je vais m’y atteler. Il y a par exemple :
- le frein a disque avant complètement mangé par des plaquettes ultra mortes
- une batterie qui ne tient plus la charge (obligé de démarrer l’engin au câble)
- plusieurs tâches de rouille
- une chaîne surement pas assez tendu
- quelque vis en moins sur les carters
- un rétroviseur coupé net
Pour le reste, je compte bien faire une petite vérification par Suzuki avant de m’avancer dans d’autres frais. Surtout la partie cycle.
Après, j’ai vu un post où une personne avait changé tous ses anciens carénages par ceux d’une version plus récente. Alors pourquoi pas tous les acheter d’occasion et les repeindre ? Mais ceci ne reste qu’un projet.
En attendant, suite au prochain épisode
Ps : Je mettrai quelque photo une fois que je l’aurai passée un coup au lavage. Mais avant me faut une batterie neuve !
et bonne méca sur ta belle Normande dormante 
